Dublin jour 3

Les soirées à Dublin sont comme un apéritif à Madrid. Les bars ferment très vite et les boites à 3 heures ; à Madrid, on va en boite à 3H et on rentre à 7H, ce n'est pas systématique mais c'est plutôt à ça que ressemble le rythme. C'était marrant quand même, on est très vite intégrés dans les groupes d'erasmus, personne ne nous connait mais ça ne se ressent pas du tout, c'est excellent.

Donc au petit matin, nous avons pris la route vers Howth, une petite ville de riches sur la côte. Coup de bol, il faisait un temps superbe, ça peut changer dans l'heure par là-bas, mais ça c'est bien passé.

La banlieue riche de Dublin

Arrivée à Howth, notez que les gens sont tarés là-bas et roule régulièrement à gauche.

Une fois sur place, c'était très sympa.

Au retour, on s'est fait contrôler dans le bus, on avait pas acheté les bons tickets en fait, le contrôleur était le Dubliner standard : presque désolé de nous dire qu'on s'était plantés de ticket, mais que c'était pas grave. J'en ai pas encore vraiment parlé mais les gens là-bas sont incroyablement sympa. Pour acheter nos tickets de bus par exemple, on a dû aller dans un tabac, le patron nous a tapé la causette pendant quelques minutes juste pour nous souhaiter un bon séjour, savoir d'où on venait, etc. Dans ce coin là, j'annonce que je suis Breton, les gens connaissent très très souvent la Bretagne, ça passe bien, quand à ma collègue italienne annonçant sa nationalité, elle le droit à quelques phrases italiennes de la part de l'interlocuteur à tous les coups, je suis sûr qu'en forçant un peu elle pourrait avoir des réduc' ; être Italienne, ça marche.

Bref, les Irlandais, en tout cas à Dublin, très très sympa. En parallèle, les non-français que je rencontre à Madrid ne me disent que du mal des Français car ils ne connaissent que l'accueil exemplaire des Parisiens. Y a des leçons à prendre à la capitale Irlandaise.

De retour à Dublin vers 12H, on a refait un petit tour, ça se visite très vite, 3 jours sont largement suffisants. Quelques photos diverses et variées, de choses incongrues ou pas.

Les offices de tourisme sont remplis de produits Guinness, même du toffee qui aurait le goût de bière. Mmmh. Non.

Comment chauffer un office de tourisme?

"The Bad Ass Grill", en gros "Le Grill qui déchire". Toute la puissance d'un nom de bar/resto à l'irlandaise.

La rivière Liffey.

Excellent ça. C'est comme un distributeur auto, on met une pièce, on choisit son hamburger et ça le cuit au four. C'est bon pour la santé visiblement, chez eux, de cuire au four. Quelque soit le contenu du hamburger. Puissant.

La poste de Dublin, j'en parlais dans le blog d'intro sur la ville, c'est là que ça a défouraillé à Pâques 1916.

La preuve avec ces impacts de balles dans les colonnes.

Déco de fou à l'intérieur.

On avait encore une soirée de prévue avec les mêmes ErasmsusErasmsus. Regroupement dans un bar où la bouffe gratuite abondait! Comme à Madrid avec les tapas.

Ce qui est bien, c'est qu'il y avait des tickets "boisson gratuite" pour les erasmus de Dublin. Comme moi en fait. Donc Guinness gratuites du coup !!! Je me suis envoyé un plateau d'ailes de poulets épicées à moi tout seul, personne mange là-bas.

Ensuite on est encore allés en boite, il y avait entrée gratuite pour les erasmus de Dublin. Comme moi encore en fait. Donc entrée gratos ! Pas cher les soirées par chez eux. L'idée derrière cette apparente folie était de prendre l'avion à 7H du matin, donc de ne pas dormir de la nuit pour économiser une nuit d'auberge.

En allant à la boite, on s'est fait attaquer par des Espagnols habitants au dessus du bar le plus célèbre de Dublin. Ils nous on lancé des glaçons et de la bière et ont refusé de venir en boite avec nous.

En boite.

Pedro, l'Espagnol. Oui, j'ai encore parlé espagnol, même à Dublin. On y échappe pas.

Après ça, direction l'aéroport, on a tenté de dormir en vain, il faisait trop froid pour ça, c'était très dur. On était réellement gelés. Dans l'avion c'était mieux, ciel magnifique pour aller avec.

Une fois à Madrid, retrouver les rues bordéliques où tout le monde marche dans tous les sens, les gens en voitures qui klaxonnent tout le temps, le choc a été dur. C'est vraiment pas la même culture. Je serai plutôt triste de vivre à Madrid, j'adorerais vivre à Dublin en revanche, je pense, si c'était moins cher...

ROCK'N'ROLL !

Au plaisir.