Jour ultra pluvieux et méchamment gris. Il a fait TRÈS froid pendant tout le séjour, un bon vent de mer, bien gelé. Visiblement il fait rarement aussi froid.

La réponse à la question précédente, c'était bien sûr le sommet du Spire du Dublin. Nom infâme en français puisque franglais. La honte pour un monument. On pourra l'appeler entre nous "l'aiguille de Dublin". 120m de haut, avec des loupiotes au bout, d'où le deuxième nom "The monument of light" qu'on traduira naturellement "Le monument de la light". C'est pas spécialement beau, mais c'est pratique quand on est loin de la rue principale (O'Connell) et qu'on cherche à la retrouver.


La prostituée la plus célèbre de Dublin. Molly Malone. A droite sur la photo, hein.
Vendeuse de poisson ambulante le jour, prostituée la nuit, d'autre disent qu'au contraire, elle était la seule vendeuse ambulante chaste du coin... On ne sait pas, mais en tout cas elle est évoquée dans l'hymne officieux de la ville qui est aussi chanté par les supporteurs de l'équipe de rugby de Dublin.


Enormissime Abrakebabra. Une chaîne de Kebab, comme le nom l'indique avec tact. Ne pas y aller en hiver, ce n'est pas chauffé donc il y fait un froid de canard.


Les portes de Dublin, un éventail de couleurs assez important.


Par temps normal, cette rue est absolument fabuleuse, c'est la rue commerçante de la ville, Grafton Street, très très classe avec les devantures noires qui contrastent avec le blanc des bâtiments, ou le rouge. Ce jour là c'était plutôt un défilé de parapluie...



La plaza mayor. Ou le château de Dublin.

Toujours le Château.

Pause fish'n'chips, cliché ou pas.

Après un grand tour sous la pluie, on a fini par l'ouest du centre, bien plus vieux, bien plus Viking/Normand, l'exemple avec Christ Church ici, c'est aussi un coin à éviter la nuit, y a pas mal de tarés (Vikings).

Des rues inquiétantes, qu'est-ce qu'on peut bien faire ici à part chercher de la drogue ? Rien, en fait.

Drogue trouvé. Ce coin appartient a la société la plus importante de Dublin : Guinness.
Un petit topo sur la marque. La Guinness est mondialement connue, c'est une "stout", une bière brassée à partir d'un moût caractérisé par sa teneur en grains hautement torréfiés. La présence de ces grains bien grillés dans la recette confère la couleur foncée à la bière ainsi qu'un goût de café ou de cacao. En clair, le goût ne plaît pas à tout le monde.
La brasserie a été fondée en 1759 à Dublin, jusqu'aux années 1900, la marque va progresser méchamment, profitant, au départ, de l'expansion de l'empire britannique. La brasserie Guinness s'impose comme la plus importante brasserie au monde en 1886 avec une production annuelle de 1,2 million de barils. Quelques copiés/collés de Wikipedia que je trouve intéressants :
- Il se vend en Irlande près de 1 million de pintes de Guinness chaque jour et 5 millions dans le monde, soit au total 2,5 mégalitres.
- Sur le marché des bières en Afrique, la marque Guinness est dominante avec 50% de parts de marché depuis 2000.
- En dépit de sa réputation de « repas dans un verre », la Guinness ne contient que 198 calories par pinte, soit 838 kilojoules (1460 kJ/L), ce qui est inférieur à une portion égale de lait écrémé ou de jus d'orange.
- Des études scientifiques menées par le Brewing ResearchResearch International (organisme privé de recherche et d'analyse) démontrent que la Guinness est bénéfique pour le cœur. Des chercheurs ont découvert dans la composition de la Guinness un élément antioxydant, similaire à ceux trouvés dans certains fruits et légumes, qui est bénéfique pour la santé car il ralentit le dépôts de cholestérol dans les artères.
- Selon une tradition , il est dit que lorsqu'une Guinness est servie a la pression, on doit pouvoir dessiner un trèfle (symbole national irlandais) dans la mousse car celle-ci doit être épaisse. Si le trèfle s'efface ou qu'il est impossible d'en faire un, le client peut, s'il le veut, ne pas payer sa Guinness.
Une Guinness (pression) est servie en 2 temps, le temps d'attendre que les bulles remonte après la première tirée, la deuxième tirée complète le verre d'où le « de bonnes choses viennent à ceux qui attendent » ("good things come to those who wait"). Un Guinness bien servie est donc longue à venir, 2 minutes environ.
Au niveau économique, je n'ai pas trouvé les chiffres, mais c'est un peu l'usine Peugeot-CitroenPeugeot-Citroen de Rennes (toutes proportions gardées), c'est massif. Et ce depuis longtemps. Pendant les années difficiles la seule grosse boite à tenir la route (haha) était Guinness.
Comme on se les pelait sévèrement dehors après la visite du quartier Normand, on est retournés vers le quartier le plus célèbre de la ville : Temple Bar, la zone des... bars. Trop fort.
Les bars de Dublin mériterait un long billet rien que pour eux tellement ils sont chaleureux et habilement décoré.s L'ambiance est unique, en tout cas je n'en ai jamais vu d'aussi bien, que ce soit dans les bars bruyants de Madrid où tout le monde parait se connaitre, les pubs anglais, ou les petits bars de Bretagne.


Irish Coffee, whiskey+café+chantilly maison. J'e n'aime pas le whiskey ni le café, mais l'ensemble est plutôt bon.

C'est comme le Fish'n'Chips, il faut essayer. Ça réchauffe vraiment.


Il devait être 18H environ, le bar, énorme, vraiment énorme (pas de photo, je n'aime pas trop prendre les gens) et superbe, était plein, on a même rencontré un Anglais d'environ 45 ans qui était là depuis midi et qui était COMPLÈTEMENT plein, je croyais comprendre l'anglais, bah l'accent "birmingham sous alcool" est pas évident, mais c'était marrant, j'ai même eu le droit à un "tu viens d'où?" "France." "ha bah t'as une bonne gueule pour un Français. Tu peux me tenir mon verre? Je reviens..." et il partit vers les toilettes en titubant.

Faites mieux que ça...
Ensuite on s'est rendus dans un autre bar pour rejoindre un ami français, erasmus à dublin, pour fêter son anniversaire. Autre bar excellent et on a fini en boite, entrée gratuite parce qu'on étudie officiellement à l'université de Dublin.



Le jour suivant plus tard.