Le premier jour : un passage à Valence. Ne sachant pas à quoi m'attendre, j'ai acheté mon billet à 8H pour partir dans la foulée. L'idée du périple est que je connaissais absolument rien des villes que j'ai visitées.
Valence : Troisième ville d'Espagne en population et importance, 800 000 habitants dans la ville, pas loin de 2 millions dans la métropole. Elle est sûrement plus connue pour sa cuisine à base de riz. C'est le berceau de la paella.
C'est parti pour quelques heures de bus. Parfait pour voir les paysages espagnols entre 2 grandes villes.
Autant vous le dire tout de suite : c'est toujours comme ça pour ainsi dire ! Plus on descend, plus c'est vallonné, moins il y a d'arbres (mais plus de vignes ou un type de petit arbre inconnu), c'est donc bien plus beau dans le sud qu'ici.
Une pause quelque part entre Madrid et Valence. On a pas envie de rester trop longtemps. C'est comme ça de tous les côtés.
Deux heures de route plus tard, on arrive à Valence, et là c'est un peu le choc en trouvant la première carte qui indique un fier "esteu aquí" qui n'a qu'un mot sur deux d'espagnol. Toutes les "calles" (rues) s'appellent maintenant "carres" et tout les accents espagnols (aigus) sont devenus graves. C'est du Valencien, une des deux langues officielles de la province.
J'ai pas bien compris mais les noms de rues sont des fois en castillan, des fois en valencien, des fois les deux, c'est très mystérieux. Les plans à l'office de tourisme sont en castillan, donc il faut des fois chercher plus ou moins de rapport entre le nom castillan d'une rue et son nom valencien. Si pour la majorité des rues on arrive à voir le lien entre le nom dans les deux langues, certains noms de rues ne sont pas vraiment transparents et portent à confusion. Original.
La gare.
La rue principale.
Une partie de la place principale.
Quelque part.
Les Tours de Serrano.
Voilà le style du valencien : écrire dans un semblant de français avec un maximum de fautes et des accents graves où ça ne sert à rien, ça marche pas si mal d'après ce que j'ai vu.
Ensuite je suis allé faire un tour dans le parc botanique, un des meilleurs que j'aie vu, riche, calme, et seulement 1€. Je pense que ça vaut le coup d'être vu.
Bizarrement, avant de voir des plantes, on voit surtout les chats "sauvages" assommés par la chaleur, il y en a des dizaines.
Le plus gros ananas que j'aie jamais vu
Une visite d'un jardin avec des arbres vraiment curieux, le tout sous le regard inquiétant de certains chats.
Ensuite j'ai continué mon tour dans la ville, je vous épargne les photos, elles sont très classiques et les monuments aussi, on se croirait à Madriz dans bien des cas, sauf pour quelques monuments assez modernes que j'ai loupés.
Le lendemain, je suis allé dans un parc national, un endroit important pour la migration des oiseaux d'après ce que j'ai compris.
Le coin était vraiment classique, on a le même côté Français, donc rien de surprenant, l'intérêt est que c'était vraiment paisible.
Le moment dur a été pour le retour. J'étais loin de Valence à pied (20km), en en rejoignant mon arrêt de bus pour chercher celui qui correspond dans le sens opposé, j'ai rencontré 2 anciens pêcheurs qui m'ont dit avec un accent terrible que l'arrêt pour Valence était à 200 mètres dans telle direction. Vale. Je me mets en marche avec mon gros sac à dos et je prends la route.
Le genre de routes où on aime pas vraiment marcher. Dangereux, bitume à 40°, bref, pas génial, mais pas d'alternative
En fait, il ne s'agissait pas de 200 mètres. Je n'ai vu aucun arrêt de bus, sauf après 1H30 de marche à 14H en plein soleil.
ça, c'est un arrêt de bus. Oui, oui. Comment on le sait ? ...Non, c'est pas le lampadaire solaire (incomplet sur la photo). C'est le panneau caché dans les arbres à droite (invisible sur la photo). On peut deviner que c'est un arrêt de bus en regardant le sable du bas-côté, on distingue des traces de pneus. Ça peut aussi être des pauses-pipis. On ne sait pas.
Le panneau en question. Pour la photo, je l'ai légèrement sorti du Vert, les noms autour du panneau sont bien sûr les villes desservies, Valence n'est indiquée nulle part. Il passe un bus toutes les 30 minutes (donc 45 minutes réelles) et le dernier ne devait pas être bien tard.
J'ai finalement réussi à joindre Valence. Non pas que c'était crucial car le coin était sympa pour dormir comme le montre les photos précédentes, mais l'après-midi est vite désagréable dans ce genre d'endroits.
Les pigeons de Valence, je les soupçonne secrètement d'être des machines, ils n'ont peur de rien, comme celui sur le dossier. La boisson sur le panneau, l'horchata, est une boisson typique de la ville, ultra célèbre, je n'ai pas eu l'occasion de goûter malheureusement. Pour me remettre de cette aventure, je me suis arrêté dans un petit restaurant avec mes 2 sacs à dos, mes coups de soleil et mon T-Shirt trempé de sueur. J'ai surtout aimé le sourire de la jeune serveuse qui m'a vu rentrer ;-)
C'était obligé. Et bon.
Départ à 23H30 de Valence pour Grenade, arrivée prévue : 7H00 le lendemain.
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