vendredi 6 janvier 2012

L'Ecosse ça vous perd

Comme à l'accoutumé sur ce blog de feignasse, je vous épargne les photos des villes que j'ai traversées entre Londres et les Highlands.
Les photos de villes, pour moi, c'est l'horreur, la mort, la gangrène, il y a toujours un lampadaire qui vient se placer devant cette série de poutres, une voiture garée devant cette vieille entrée de bâtiment, un malin qui vient pourrir tes photos de nuit en passant 3 fois devant l'objectif pendant ta pause de 30 secondes. J'avais d'ailleurs sublimé tout cela dans ce billet parisien. Enfin bref, plus de photos de ville tant que je suis incapable d'en prendre.

A la place, c'est de l'Ecosse qu'on va parler. Je vais aussi couper très court, texte Internet oblige : l'Ecosse, c'est la pied, le kiff, la bombe, le délire, et je vais vous dire pourquoi très rapidement.
En Ecosse :
  • La vie est un peu moins chère qu'en Angleterre.
  • Ils ont leur propre billets, et même des billets verts, que certains anglais refusent d’accepter.
  • Il y a plus d'accents différents que dans toute la France.
  • Un Écossais en recherche de dépaysement et de nouvelles langues et sonorités peut simplement aller à Glasgow. L’exotisme à pas cher, les gens là-bas sont tout simplement incompréhensibles.
  • Y a des Lowlands, y a des Highlands, dans tous les cas, il y a du Whiskey.
  • On peut mettre de l'eau dans son Whiskey sans faire insulter.
  • Il est très facile de trouver des compagnons de soirée et de finir la soirée en baston.
  • Ils ne construisent pas en brique rouge anglaise mais en granite et ça c'est du bon goût.
Bref, c'est un pays extrêmement intéressant. Les grandes villes sont généralement intéressantes et la nature est à tomber sur le cou. Il pleut pas mal, mais comme disent les Suédois et les Norvégiens "il n'y pas de mauvais temps, juste de mauvais vêtements", donc enfilez vos pompes de rando.

Fort William et les lochs
Les Highlands et les îles sont les principales choses à voir en Écosse pour ceux qui sont blasés des villes (même si Édimbourg vaut le coup de s'arrêter quelques jours). J'ai passé quelques jours dans région autour de Fort William après un voyage en train éprouvant puisque j'étais assis en face d'un couple de Glaswegiens sexagénaires bavards. Ça veut dire que l'ancien soudeur assis de l'autre côté de ma table m'a donné le nom de tous les monts et lochs que nous avons vu depuis le wagon entre Glasgow et Fort William, le tout ponctué d'anecdotes.
Je comprends l'anglais parfaitement, des fois quelques phrases de chauffes sont nécessaires pour se faire à l'accent de mon interlocuteur mais ce n'est jamais un problème après 5 minutes. Pendant ce voyage, cet inconnu m'a prouvé que le Glaswegien n'est pas un simple accent mais un objectif à atteindre, un TOEFL 1000+, la mère des tous les TOEIC. Glasgow n'est pas une ville très intéressante pour un touriste mais ça peut être marrant de parler aux locaux, même les Écossais ont parfois du mal avec eux, c'est dire...
Après 4 heures de "I'm sorry?" "What's that?" "Pardon?" "Hu?" "Mais tu vas articuler bordel?", je suis arrivé à bon fort.

Fort William, c'est pour ceux qui aiment les gros lochs. C'est absolument génial mais le temps change très vite et nombreux sont les accidents. Mention spéciale aux jeunes irlandais de 15 ans qui monte le Ben Nevis (un sommet bien bâtard) à 16h sans équipement alors que la nuit tombe. Des prétendants solides aux Darwin Awards (explications en français).



3 secondes entre les 2 photos.





Possibilité sympa que j'ai marqué dans mon carnet : prendre la West Highland Way et enchaîner avec la Great Glen Way pour aller de Milngavie à Inverness. Ca doit faire 2 semaines de rando dans un décor de folie. Avis aux amateurs !


Prochain billet, le loch Ness, et pourquoi ça sert à rien d'y aller.

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