dimanche 30 août 2009

Sopron et Vienne

Avant dernier billet sur la Hongrie !



Sopron, civitas fidelissima… La ville la plus loyale.

Suite à la première Guerre et la chute de l’Autriche-Hongrie, le traité de St Germain en 1919 a décidé du sort de Sopron en la remettant à l’Autriche. Suite à un vote des habitants de la ville, il s’est avéré que 65% d’entre eux voulait que Sopron reste hongrois.
Lors de la seconde Guerre, la ville a été méchamment bombardée puis occupée dès 1946 par les très courtois Soviétiques, soucieux d’entretenir les jardins hongrois à leur façon. Le jardinage, ça ne se discute pas, que voulez-vous…
La ville est petite, assez charmante et à 2 pas de Vienne (60 bornes).














Étant si proche de Vienne, il fallait évidemment y passer. C’est une capitale de longue date puisqu’elle était déjà celle du Saint Empire romain germanique. Rien que ça. Puis celle de l’Empire d’Autriche et enfin de l’Autriche-Hongrie. Il y a des villes comme ça… (Courblande dans la Creuse, par exemple).


Vienne est grande d'1,7 millions d'habitants avec une place au patrimoine mondial de l’UNESCO, et affiche surtout un rayonnement culturel monstrueux au fil de l’histoire (théâtre, peinture, opéra, architecture… viennoiseries) poussé par les différents rois et empereurs (surtout Sissi en ce qui concerne les viennoiseries).
La ville ressemble un peu à Budapest en plus propre et en rénovation constante. Les bâtiments sont merveilleux mais jamais visibles sans échafaudages…

Il faisait une chaleur a décorner les bœufs, "pauses glace" régulières, creusage de tunnels pour être à l'abri du soleil communément appelé "tourisme à la Vietnamienne", c'est Victor et Charlie qui me l'ont dit.

Place aux images.





Une partie de la place principale.





Le château de Schönbrunn.

Les bébés à la poub'. 7 milliards d'humains ! Va falloir se calmer bande de lapins.









On dirait Budapest non ?



A venir, quelques photos du nord de la Hongrie lors de la visite d'Esztergom (en français Strigonie), à deux pas de Visegrad.

Au plaisir.

samedi 15 août 2009

mercredi 5 août 2009

La parlement hongrois.

Aujourd’hui, le parlement Hongrois.


Ci-dessus, le parlement hongrois. L’Assemblée Nationale locale est bien logée.


Parce que je visite les pays du monde avec classe, j’ai eu droit à une visite guidée par le Vice-Président de l’Assemblé, Monsieur Gábor Világosi, organisée par le père de ma guide touristique.

Suite à l’unification de Budapest en 1873, l’Assemblée Nationale s’est décidée à se lancer dans la construction d’un bâtiment qui claque, rien que pour eux. Un concours d’architecte a donc eu lieu, un combat à la lame courte avec les yeux bandés entre les participants, comme le veut la tradition Magyar. Monsieur Imre Steindl en est sorti vainqueur.

La construction a commencé en 1885 et le bâtiment a été inauguré lors du millième anniversaire du pays, en 1896. La construction du bâtiment a été officiellement achevée en 1904. Ironie du sort, l’architecte est devenu aveugle avant la fin du chantier.

Quelques chiffres avant les images :
  • Longueur : 368m
  • Largeur : 123m.
  • Hauteur : 96m faisant du parlement un des plus hauts édifices de Budapest. 96 mètre faisant référence aux mille ans du pays (1896) ainsi qu’à la conquête du Royaume de Hongrie en 896. On verra ce qui se passera en 2896.
  • Le bâtiment est symétrique, le point de symétrie abrite la couronne hongroise.
  • On y trouve 691 pièces et 29 escaliers.
  • Il a fallu quasiment 1000 personnes pour finir le chantier dans ce laps de temps.
  • Sur 40 millions de briques, 40 kg d’or et un demi-million de pierres précieuses ont été utilisés.
Rien que ça.

Certaines pierres de qualité (marbre, etc.) ont changé de main au cours de la construction en passant à l'Autriche, ce qui coûte maintenant une fortune à l'Etat en cas de rénovation puisqu'il faut acheter chez les Autrichiens.

Ca vaut quand même la peine de rénover...





Le hall principal.





Les porte-cigares numérotés avant de rentrer dans l'hemicycle.





Le dôme central et la couronne.


La couronne.





A venir, Sopron et Vienne...